dimanche 27 novembre 2016

Tarte ganache au chocolat avec framboises

Croûte
1 1/3 tasse (325 ml) de farine tout usage Robin Hood
1/3 tasse (75 ml) de sucre glace
½ c. à thé (2 ml) de sel
½ tasse (125 ml) de shortening Crisco froid, en cubes

Ganache au chocolat

1 tasse (250 ml) de chocolat noir, haché (5 oz/150 g)
1 boîte (370 ml) de lait concentré sucré Eagle Brand
2 c. à table (30 ml) de beurre, ramolli
2 tasses (500 ml) de framboises fraîches

1. Croûte :

Préchauffer le four à 375 °F (190 °C).

Mettre la farine, le sucre et le sel dans le robot, ajouter le shortening et actionner par impulsions jusqu’à ce que le mélange commence à prendre.

2. Transférer la pâte dans une assiette à tarte de 9 po (23 cm) en pressant également au fond et sur les côtés de l’assiette.

Piquer la pâte avec une fourchette et réfrigérer pendant 30 minutes.

3. Faire cuire la pâte au four de 18 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’elle soit dorée.

La cacher d’un papier aluminium pendant les dernières minutes de cuisson afin de l’empêcher de trop brunir si nécessaire.

Laisser refroidir complètement, 30 à 40 minutes.

4. Ganache au chocolat :

Dans une casserole à fond épais, faire chauffer le chocolat et le lait concentré sucré sur feu moyen faible en remuant continuellement, jusqu’à ce que le chocolat soit fondu et lisse, de 3 à 5 minutes.

5. Incorporer le beurre en remuant jusqu’à ce qu’il soit fondu et verser dans la croûte préparée.

Garnir de framboises fraîches.


Réfrigérer jusqu’à ce que la garniture soit prise, environ 4 heures ou toute la nuit.



http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm

samedi 26 novembre 2016

Beignes à la levure


Recette complète

1 1/2 tasse de lait à la température de la pièce
2 œufs
1/2 tasse de graisse fondue
1 tasse de sucre
1 enveloppe de levure
1/4 tasse d’eau tiède
5 tasses de farine
Pincée de sel
Muscade

Demis-Recette

3/4 tasse de lait à la température de la pièce
1 œuf
1/4 tasse de graisse fondue
1/2 tasse de sucre
1 enveloppe de levure
1/4 tasse d’eau tiède
2 1/2 tasses de farine
Pincée de sel
Muscade

Méthode

1. Battre les œufs, ajouter le sucre et le sel. Battre encore.

2. Ajouter le lait à la température de la pièce ainsi que la graisse fondue.

3. Dissoudre la levure dans l’eau tiède. Ajouter au premier mélange.

 4. Tamiser la farine et le sel et verser graduellement dans la préparation liquide pour en faire une pâte pas trop molle. Couvrir le plat et laisser lever au double de volume.

5. Rouler la pâte et tailler les beignes à l’emporte-pièce. Les couvrir d’un linge sec et les laisser lever au double.

6. Cuire à la grande friture. Égoutter.



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Pain de blé entier


Version 1

Ingrédients

½ tasse d'eau tiède
1 c. à thé de sucre
¼ de c. à thé de gingembre
2 sachets de levure sèche active
1 ¾ tasse d'eau chaude
5 c. à table de mélasse ou de miel liquide
1 ½ c. à thé de sel
3 c. à table de beurre fondu
1/2 tasse de lait en poudre non dilué
2 tasses de farine
4 tasses de farine de blé entier

Préparation

Verser dans un bol une demi - tasse d'eau tiède, y dissoudre le sucre, ajouter le gingembre et saupoudrer la levure.

Mêler.

Laisser reposer 10 minutes.

Dans un autre bol, mélanger l'eau chaude, la mélasse ou le miel liquide, le sel, le beurre et le lait en poudre.

Bien mélanger.

Incorporer la préparation de levure et 2 tasses de farine.

Bien battre, ajouter le reste de la farine, soit 4 tasses.

Pétrir 10 minutes.

Laisser doubler le volume, 1 ½ heure environ.

Dégonfler et diviser en deux.

Placer dans des moules graissés et enfarinés.

Laisser lever encore 1 ½ heure.

Cuire au four à 350°F, 45 à 55 minutes.

Version 2

Pain de blé entier "maison"

Ingrédients

3 tasses d'eau
¼ de tasse de sucre
2 c. à thé de sel
2 c. à table de mélasse
2 c. à table de graisse
2 ½ c. à thé de levure sèche
5½ tasses de farine de blé entier
1½ tasse de farine blanche

Préparation

Faire gonfler la levure dans une demi tasse d'eau tiède sucrée avec 1 c. à thé de sucre.

Mettre le sucre, la graisse, le sel et la mélasse dans un bol, ajouter la farine pour en faire une pâte claire, ajouter la levure.

Mettre ¾ de tasse de farine de blé et pétrir environ 5 min.

Laisser lever une demi-heure, abaisser la pâte.

Laisser lever au double du volume, mettre dans les moules.

Laisser lever et cuire au four à 350°F, pendant trois quarts d'heure ou selon la grosseur du pain.


vendredi 25 novembre 2016

Les sentiments

Les personnes à dominantes kinesthésique :

Elles vivent le monde au travers de « leur sentiments ».  leurs émotions passent avant leur pensé.  Affectives, toujours à l’écoute des autres, elles vivent par et pour les autres.

Bon public, elle est attirée par tous loisirs, à la condition que ceux-ci dégagent des émotions. Elles se laissent facilement submerger par leurs émotions lors de la vision d’un film triste ou émouvant. Adorant les grandes histoires sentimentales littéraires, elles aiment les sports de contact ou de sensation ( judo, équitation ,…), les activités de toucher ( poterie, ..). 

Elles adorent les soirées en famille, entre amis ou une ambiance chaleureuse les remplit de joie. Elles parlent souvent avec un rythme lent et un « vocabulaire riche en mots à connotation émotionnelle ». Elles illustrent leur propos par des descriptifs concrets. Face au public, alors que l’émotion les trouble, elles ont tendance pour se rassurer à toucher quelque chose, la table, un stylo, une feuille.

Dans la vie professionnelle, ce sont des personnes qui par nature se passionne pour les autres, en les aidant (domaine médical, associations caritatives,..) ou en les rapprochant (métier de la communication). Elles sentent les problèmes, savent écarter les obstacles ou démêler les conflits.

Ressentant la vie, les kinesthésiques ont des capacités pour sentir les marchés (valeur mobilière, art,..) cet instinct, source de réussite, peut leur jouer des tours, car leur analyses repose sur des ressentis irrationnels plus que sur des faits objectifs. Ce sont rarement des experts (la technique ne dégage pas suffisamment d émotions !) mais très souvent des managers. Dans cette dernière activité, ils font preuve de grande capacité dans l’écoute et la compréhension des équipes. Per contre, ils se laissent souvent « déborder par leur émotions », ce qui nuit à leur capacité de jugement.

Habillement - Le kinesthésique est sensible aux textures et privilégie le confort avant tout! Son apparence est relaxe et décontractée.

Regard -. Le kinesthésique regarde vers le bas, comme concentrée dans son monde intérieur, son champ visuel est ainsi limité. C'est celui qui croise un ami sans le voir!

Gestuelle - Le “body langage”  L'attitude relaxe du kinesthésique est facile à repérer. Il s'assoit vers l'arrière dans une pose confortable. Ses mouvements sont arrondis, ses paumes souvent vers le haut. Il aime toucher son interlocuteur et par conséquent se tient souvent près de l'autre quand il est debout.

Mémorisation - Le kinesthésique a une mémoire sensuelle qui associe des souvenirs à une odeur, une sensation, une ambiance. Il retient mieux ce qu'il a expérimenté.

Tempérament - Le kinesthésique est branché sur le "feeling". Il est imprévisible et imaginatif.

Prise de décision - Le kinesthésique a énormément de difficulté à prendre une décision et peut changer d'idée maintes fois ou regretter son choix après coup.

Les personnes possédant un système de représentation kinesthésique perçoivent les choses à travers leur corps et leurs actions.

Ils sont extrêmement intuitifs et pour eux, l’atmosphère et la possibilité de participer sont importantes. Ils ont besoin de mouvements et d’actions afin de penser clairement. L’ordre des choses n’est pas essentiel pour eux. Les personnes kinesthésiques sont détendues lorsqu’elles parlent, bougent et font des signes. Elles parlent assez lentement et savent tirer parti des pauses. En tant qu’auditeurs, ces personnes sont impatientes car elles ont besoin d’action. Les personnes kinesthésiques apprécient les activités et les mouvements ; elles prêtent attention à ce qui se passe autour d’elles. D’autre part, les personnes kinesthésiques ont besoin de temps car elles doivent examiner les choses sous tous leurs aspects. Les personnes kinesthésiques aiment le contact et être proche des autres. Elles remarquent l’atmosphère et le mobilier inconfortable, ainsi que s’il fait chaud ou froid. Lorsqu’elles parlent, les personnes kinesthésiques ne maintiennent pas un contact visuel très intense avec leurs interlocuteurs. Lorsqu’elles décrivent ce qu’elles ont fait, les personnes kinesthésiques parlent de leurs actions.

Leur meilleure façon d’apprendre est d’agir et de se souvenir des impressions et des actions. Lorsqu’elles essaient de se souvenir de choses, elles ont souvent tendance à marcher et à faire des gestes

Le trouble bipolaire

Le trouble bipolaire (ou trouble maniaco-dépressif1; anciennement classifié sous les termes de psychose maniaco-dépressive1 (PMD) ou maladie maniaco-dépressive (MMD)) est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant de périodes d’excitation marquée (manie) à des périodes de mélancolie (dépression). Les individus faisant l'expérience d'épisodes de manie font également l'expérience de symptômes, d'un état mixte ou d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en même temps2. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité ; mais, chez certains individus, la dépression et l'excitation peuvent rapidement alterner.

L’humeur est une réaction affective fondamentale se manifestant sur trois plans. Tout d’abord, elle donne une coloration agréable ou désagréable aux événements que nous vivons ; ensuite elle influence notre façon de ressentir, penser et agir ; enfin, l’humeur influence le niveau d’énergie de notre organisme. L’humeur de chacun dépend de multiples facteurs, autant « internes » qu’« externes » : les événements vécus et les ambiances psychiques et interrelationnelles liées à l’histoire personnelle. L’humeur dite « normale » fluctue donc vers le haut ou vers le bas, mais ces variations restent limitées en durée et en intensité ; elles constituent généralement une réponse à des événements particuliers et n’empêchent pas l'individu de fonctionner.

Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de troubles de l’humeur. Le trouble bipolaire est un trouble mental qui touche la régulation et l’équilibre de l’humeur. Les individus qui en souffrent sont sujets à des fluctuations d’humeur excessives, voire extrêmes, sans qu’il y ait forcément un événement extérieur déclenchant. Elles réagissent souvent de façon disproportionnée à cet événement, s'il y en a.

Les individus bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : il est question d’hypomanie (hypo- signifie « moins que » ou « sous ») si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et d’un « état maniaque » si elle est très importante6. Mais les individus présentant un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes durant lesquelles leur humeur est particulièrement basse - il est alors question d’« état dépressif » modéré ou sévère. Tous les individus bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c’est surtout la présence dans leur histoire d’une période où l’humeur est « anormalement haute » qui doit faire évoquer le diagnostic. Néanmoins, les périodes d’humeur haute et d’humeur basse alternent le plus souvent, entrecoupées de périodes d’humeur normale. Le terme "bipolaire" renvoie à la manie et à la dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l’humeur oscille. L’oscillation spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’un individu à un autre. En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter.

La dysthymie

La dysthymie est un type de dépression moyenne. La dysthymie étant un trouble dépressif, les patients peuvent en faire l'expérience durant plusieurs années avant d'être diagnostiquée (si aucun symptôme apparent ne survient).

En guise de résultat, les patients peuvent croire que la dépression fait partie de leur caractère, et ne parlent ainsi pas de leurs symptômes à leur docteur, famille ou amis.

La dysthymie ou trouble dysthymique est une forme de dépression atténuée et chronique produisant une souffrance significative. Ce terme a été introduit en 1980 dans le DSM-III.

Auparavant, ces troubles ont été tantôt considérés comme des troubles de l'humeur, tantôt comme des troubles de la personnalité : on a parlé par exemple de « névrose dépressive ».

On peut en rapprocher également certains troubles névrotiques comme la neurasthénie ou la psychasthénie.

L'histoire des sucres

L'origine des sucres

La récolte de la sève d'érable est certainement une des plus vieilles traditions de notre pays. Les Amérindiens pratiquaient déjà cette activité avant l'arrivée des Européens dans la vallée du Saint-Laurent. Ils faisaient une entaille à l'aide d'un tomahawk et fixaient un copeau de bois pour y acheminer la sève dans un récipient d'écorce pour finalement la faire bouillir dans des contenants d'argile.

À l’origine les Amérindiens ont remarqué qu’au printemps plusieurs animaux avaient un rituel autour d’un arbre en particulier, l’érable. Les écureuils montaient dans des érables et ils allaient toujours aux mêmes endroits dans les mêmes érables plusieurs fois par jours et léchaient l’écorce. Certain oiseaux fessaient de même, ils perçaient plusieurs petits trous à la base des érables et revenaient plusieurs fois par jour visiter ces petits trous.

Les Amérindiens se sont aperçurent que les animaux « entaillaient » cet arbre en particulier et qu’il y avait là une source de nourriture potentiel. 

Nos ancêtres et les sucres

Sur place "à côté d'un campement passager", l'habitant installe d'abord de grands bacs suspendus à des perches, sous lesquels il fera le feu. Il pratique alors une incision, au moyen de la hache ou de la gouge, aux érables alentours du campement. La sève s'égoutte le long d'une goutterelle de cèdre dans un baquet de bois. Pour ramasser la sève, il s'aide du joug et de deux tonneaux pour courir les érables.
La construction

C'est au XIX siècle que la cabane traditionnelle a vue le jour. Lorsque le colon "monte aux sucres", il doit prévoir en plus de la cabane à bouillir, une habitation pour lui-même et ses aides ainsi qu'une autre pour abriter les chevaux. C'était une corvée réunissant tous les hommes disponibles dans le proche voisinage pour une tâche commune. Les colons passaient d’un terrain à l’autre pour « centre » aider.

L'entaillage

L'acériculteur perce un trou de cinq cm de profondeur dans le tronc de l'érable avec une mèche de un cm de diamètre et y insère un chalumeau à coup de marteau. Il y accroche un seau pouvant contenir une dizaine de litres d'eau et c'est ensuite l'écoulement de la sève dans l'entaille à partir des petits vaisseaux.

La cueillette

Des nuits froides où la température descend sous le point de congélation et des jours chauds où le soleil réchauffe les arbres, voilà ce qui réveille la sève riche des sucs de l'hiver. Il ne reste qu'à courir les érables pour ramasser l'eau sucrée fraîchement coulée dans les petites chaudières. La cueillette s'effectue à l'aide d'un traîneau surmonté d'un grand tonneau de bois tiré par un cheval.

Le bouillage

Pour fabriquer le sirop, la seule opération nécessaire est de faire bouillir l'eau d'érable dans l'évaporateur. La sève d'érable contient en moyenne 97.5% d'eau et 2.5% de sucre. Au premier dégel du printemps la sève est plus sucrée. L'eau en bouillant dégage un arôme unique et se transforme d'abord en sirop, en tire puis en sucre. Pour éviter que l'écume déborde de la bouilleuse, on y trempe une couenne de lard « pas recommander de nos jours ».

Temps de cuisson des gâteaux


TEMPÉRATURE DU FOUR

À chacun son four et sa personnalité.

Au préalable, mais vous avez du le lire des dizaine de fois, il faut toujours penser que tous les fours sont différents (et oui !). Chacun a sa personnalité (sans parler des four à gaz et au bois). Ils ne cuisent pas de la même façon ni à la même température et même ceux de la même marque, ont des fois des années d'ancienneté différentes qui changent la donne.

Et quand on pose la question à un chef sur les temps, souvent, s'il ne connaît pas le four il vous dira qu'il n'en sait rien mais ira vérifier l'aspect du gâteau régulièrement. C'est un peu votre relation personnelle et intime avec votre four et votre gâteau.

Donc, première règle empirique : adaptez toujours à votre four, selon votre expérience, ce que vous voyez dans le four...

Sachant que :

- La chaleur tournante est plus chaude de 10 à 15°C de plus que la chaleur statique et la température est plus homogène dans le four

- le four est plus chaud en haut (phénomène physique on n'y peut rien) car la chaleur monte. Si vous voyez donc que votre gâteau cuit trop vite mettez-le plutôt vers le bas. Ceci vaut aussi pour les pizza et le pain. Ceci dit si vous connaissez bien votre four, j'imagine que vous avez déjà trouvé vos petites règles.

Températures selon les gâteaux

Cela étant dit, il y a quand même des règles. Tout d'abord, il faut toujours faire préchauffer le four et enfourner que quand il est à la bonne température. C'est un élément essentiel (d'ailleurs toujours précisé dans les recettes) pour une bonne cuisson, couleur, texture et le respect des temps.

La plupart du temps on nous dit de faire cuire le gâteau à 350°F (180°C) et ça reste vrai bien sûr mais toujours approximatif car peut-être que votre four chauffe plus ou moins et donc il faudra augmenter/diminuer de 50°F (10°C) ou rallonger/diminuer de 5 à 10 minutes le temps de cuisson.

Températures selon les dimensions du gâteau
Un autre élément très intuitif dont il faut tenir compte est la dimension du gâteau. Je parle toujours de desserts maison avec des moules normaux pas pour 40 personnes hein.

Si votre gâteau n'a pas beaucoup de volume (par exemple un moule de 8-9 pouce (22-24 cm) et une pâte à 2 pouces(6 cm) de hauteur), la cuisson se fait à température classique autour de 350°F/180°C et ne sera pas longue (autour de 1/2 h).

En revanche quand vous avez un gâteau volumineux (par exemple un cake ou un grand gâteau au yaourt, donc hauts), je vous suggère de cuire à 300°F/160°C de manière à ce que la chaleur puisse arriver au coeur avant qu'il ne se forme une croûte. Il cuira plus longtemps (autour de 50 min)

Enfin, plus le gâteau est petit (pensez à des muffins par exemple) plus il faudra augmenter la température (autour de 400°F/200°C) et diminuer bien sûr les temps (pour éviter qu'ils ne sèchent). Étant plus petit la température arrive plus vite au coeur et il se forme une jolie croûte.

QUELS MOULES ?

Ainsi que vous pouvez l'imaginer, chaque moule conduit différemment la chaleur selon sa matière, son épaisseur et sa forme. Il faudra donc adapter la température et les temps de cuisson.

Le métal en général (inox, fer blanc) conduit mieux et plus rapidement la chaleur. Dans le métal clair le gâteau cuira un peu plus lentement que dans un moule en métal noir par exemple (question de reflet de la chaleur). Mieux vaut dans ce cas baisser un peu la température (autour de 50°F (10°C))
Les moules en aluminium jetables conduisent vite la chaleur et des fois trop vite du fais du peu d'épaisseur. 

Adaptez donc les temps. 

La céramique conduit bien la chaleur mais étant en général blanche et épaisse, la cuisson est un peu plus longue que dans un moule en métal ou silicone par exemple.

Le verre (pyrex) conduit bien la chaleur mais un peu plus lentement du fait de l'épaisseur.

QUAND SAVOIR SI C'EST CUIT ?

Cela dépend bien sûr des gâteaux, un fondant au chocolat demande un cuisson plus rapide (et est moins cuit) qu'un pain d'épices par exemple. Mais disons que vous pouvez tenir compte de ces aspects :

- le gâteau doit prendre c'est à dire que le pâte ne doit plus être liquide et il doit se former une petite croûte

- la surface doit être un peu souple et colorée (en général dorée)

- pour nombre de gâteaux moelleux où il faut une cuisson complète (cela ne vaut donc pas pour un fondant au chocolat où il y aura encore des traces, mais plutôt pour un cake ou une génoise), faire le test avec un cure-dent, une petite baquette de bois pour les brochettes qui est plus longue ou la pointe d'un couteau dans la pâte : ils doivent ressortir secs, sans traces de pâte.



jeudi 24 novembre 2016

Mayonnaise Maison


Ingrédients

1 oeuf
1 ml (1 /4 c. à thé) de moutarde sèche OU 5 ml ( 1 c. à thé) de moutarde de Dijon
Ail finement haché, au goût (facultatif)
30 ml (2 c. à soupe) de vinaigre blanc OU de jus de citron
250 ml (1 tasse) d'huile végétale
Sel et poivre, au goût

Préparation

Dans un bol, fouettez l'oeuf, la moutarde, l'ail et le vinaigre.

Sans jamais cesser de fouetter, ajoutez l'huile goutte à goutte jusqu'à ce gue la mayonnaise prenne, c'est-à-dire que l'oeuf et l'huile soient parfaitement amalgamés et que la préparation soit homogène et onctueuse.

Dès cet instant, vous pouvez ajouter l'huile plus rapidement en continuant toujours de fouetter.

Réfrigérez quelques heures avant d'utiliser.

Si la mayonnaise épaissit trop à votre goût, rajoutez un peu de vinaigre ou de jus de citron.

Cette mayonnaise se conserve seulement 48 heures au réfrigérateur.

lundi 21 novembre 2016

Tourtière du lac St-jean


Voir aussi Six-pâtes (ou cipaille ou cipâte)

Si désiré on peut ajouter des viandes sauvages

La différance entre la Tourtière du lac St-jean et le Six-pâtes consiste entre autre aux nombres de pâte à tarte utilisées:

2 pour la Tourtière du lac St-jean et au moins 4 pour le Six-pâtes.

Ingrédients:

2 livres de patate coupées en cube
1 oignon moyen
¾ livre bœuf en cube
¾ livre de porc en cube
4 à 5 tranches de lard salé haché fin
¼ c. à thé poivre sel au goût avec sel assaisonné
1 c. à soupe de bovril au bœuf
4 tasses d’eau froide

Mettre une pâte à tarte au fond d’un chaudron.
Mettre tout les ingrédients et couvrir d’une autre pâte à tarte.
Faire jaunir la pâte au four à 450 degrés f.
Mettre le couvercle et faire cuire de 3 à 4 heures à 250 degrés °F


Point de fusion des divers métaux

En tant que soudeur, l'un des facteurs les plus intéressants à connaître est le point de fusion des métaux que vous serez appelé à souder.
Vous appliquerez cette connaissance pour décider s'il est préférable de souder ou de braser deux métaux différents l'un à l'autre. S'il existe un écart considérable entre les points de fusion de chacun, vous saurez qu'il vaudra mieux braser parce que l'un sera peut-être en bas de son point de fusion lorsque l'autre fondra ou risquera de se volatiliser.
Le brasage, en évitant la fusion des deux métaux en cause, s'avérera alors le meilleur procédé à employer.
Afin de vous aider dans les cas de ce genre, nous avons préparé une liste de divers métaux où se trouve indiqué leur point de fusion.
Métaux
Point de fusion °F
Point de fusion °C
Acier (à moins de 0.15% de carbone)27001482
Acier à moyenne teneur en carbone (0.15 à 0.40%)26001427
Acier au manganèse24501343
Acier au nickel (3½%)26001427
Acier coulé26001427
Acier dur (0.40 à 0.70% de carbone)25001371
Acier inoxydable (18% chrome, 8% nickel)25501399
Acier inoxydable (18-8, à basse teneur en carbone)26401449
Aluminium coulé (8% cuivre)1175635
Aluminium pur1218659
Aluminium (5% silicium)1117 603
Argent1762961
Bismuth520271
Bronze au manganèse1598870
Bronze (Tobin)1625885
Chrome27401504
Cuivre décapé19811083
Cuivre électrolytique19811083
Étain450232
Fer forgé29001593
Fer malléable.23001260
Fonte23001260
Laiton (cuivre jaune)1660904
Métal Monel24001316
Molybdène45322500
Nickel26461452
Plomb620327
Vanadium.31821750
Zinc (coulé ou laminé)78641

Pâte à pizza maison




Temps de préparation: 10 min
Attente: 35 min

Rendement: 4 petites pizzas ou 4 tartes minces

Demi-Recette
250 ml (1 tasse) d'eau tiède
5 ml (1 c. à thé) de levure instantanée
5 ml (1 c. à thé) de sucre
500 ml (2 tasses) de farine
5 ml (1 c. à thé) de sel
125 ml (1/2 tasse) d'eau tiède
2,5 ml (1/2  c. à thé) de levure instantanée
2,5 ml (1/2  c. à thé) de sucre
250 ml (1tasse) de farine
2,5 ml (1/2  c. à thé) de sel


 Préparation
1. Dans un bol, mélanger l'eau, la levure et le sucre. Laisser reposer jusqu'à ce que la préparation mousse sur le dessus, soit environ 5 minutes.

2. Dans un autre bol, mélanger la farine et le sel. Creuser un puits au centre et ajouter le mélange de levure. Mélanger à la fourchette jusqu'à ce que la pâte forme une boule souple.

3. Retirer la pâte du bol et la pétrir quelques minutes en farinant pour éviter quelle ne colle.

4. Déposer dans un bol et couvrir d'un linge propre. Laisser gonfler environ 30 minutes dans un endroit tiède, à labri des courants d'air, puis abaisser en 2 grandes pâtes ou 4 petites.

Cuire à 400° Fahrenheit

Se congèle.




Voici mon groupe Facebook de cuisine, le groupe Cuisine pour tous



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vendredi 18 novembre 2016

Gâteau couronne au café




1. Pâte à gâteau
1/3 de tasse de graisse
1/3 tasse de sucre
2 oeufs battus
½ c. à thé de vanille
1 2/3 tasse de farine
3. à thé de poudre à pâte
2 c. à table de café instant sec
réduit en poudre, ajouter à 2/3 tasse de lait.
Sel

Garniture du centre

2. Mélange de noix

½ tasse de beurre ramolli
¾ tasse de cassonade
¾ tasse de noix hachées

Mêler le tout

3. Méthode

Graisser un moule tubulaire ou rond

Mélanger la graisse et le sucre

Ajouter les oeufs et bien mélanger

Ajouter le mélange de café et de lait, bien mélanger

Ajouter un peu de sel et la vanille, bien mélanger

Mettre la poudre à pâte dans la farine

Ajouter la farine au mélange, bien mélanger

Verser la moitié de la pâte à gâteau dans le moule, bien répartir également dans le moule.
(si vous voulez, vous pouvez le séparé en trois mais avec un plus petit moule. En mettant une couche de mélange de noix entre chaque étage)

Ajouter la moitié du mélange de noix

Verser le reste de la pâte

Finir avec le reste du mélange de noix.

Cuir à 350°F de 25 à 30 minutes ou jusqu'à une petite baquette de bois en ressorte sec.

Glaçage

2 c. à table de café instant sec et réduit en poudre
2 c. à table d'eau chaude ou plus
1 noix de beurre fondu
1 tasse de sucre en poudre

Mêler le tout

Garnir avec des pacanes


http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm

Historique du nœud


Les nœuds existent depuis que l'Homme est capable de faire de la corde. Et encore. Les nerfs ou la peau d'animaux (babiche - pour les raquettes d'hiver amérindiennes), les racines ou les lianes sont des cordes naturelles que l'Homme a su rapidement utiliser à bon escient. Il est donc difficile de remonter dans l'histoire pour connaître l'origine du nœud. On se doute que rapidement, l'Homme a utilisé le nœud pour différents usages, ne serait-ce que pour s'attacher les cheveux ou ficeler différents objets. Peu importe la civilisation, le nœud a toujours eu une grande place.
 
C'est sur la mer que s'est développé l'art du matelotage. La complexité des manœuvres sur un navire exigeait des nœuds particuliers répondant à des critères bien précis : efficacité, solidité et rapidité d'exécution. Au fil des voyages (et des mésaventures), les marins ont su développer toute une expertise sur les nœuds et les cordages. Parmi les nœuds qu'on peut mettre à leur actif : nœud de hauban, nœud plat, nœud d'écoute et nœud de chaise. Malgré toute la technologie actuelle sur les bateaux, lorsqu'un cabestan (winch), un enrouleur ou un hauban métallique viennent à briser, les nœuds arrivent à la rescousse du marin averti.
 
Les nœuds ont eu d'autres utilisés dans l'histoire. Par exemple, chez les Chinois, ils servaient à compter. Puis ils se sont transformés en boulier. Ils s'en servaient aussi pour mesurer le temps, en faisant brûler une ficelle nouée; le temps entre deux nœuds indiquait l'heure. Le nœud a aussi pris un essor à travers le travail quotidien des hommes. Chaque corps de métier a développé des nœuds qui sont utiles aux types de travaux qu'ils effectuent. On a qu'à penser aux agriculteurs, aux cordonniers, aux gens du cirque ou aux pompiers.

Les hommes des cavernes faisaient des nœuds pour fabriquer les collets et les filets destinés à attraper les animaux dont ils se nourrissaient. Les nœuds leur servaient également à traîner et à soulever des charges ainsi qu'à étrangler leurs ennemis, les parias de la tribu ou les victimes à sacrifier. Les corps momifiés découverts par les archéologues dans les tourbières du nord de l'Europe ont tous le cou ligaturé avec du fil noué. Ainsi, les nœuds précèdent l'histoire écrite. Le génie méconnu qui a découvert le premier le nœud plat ou le nœud de chaise se range parmi ces novateurs anonymes du fond des âges qui ont compris comment maîtriser le feu, canaliser le vent et cultiver le sol, et qui ont inventé la roue (autant de découvertes survenues après l'avènement des nœuds).
 
Longtemps avant l'âge du bronze, du fer et de la pierre, il y a eu l'âge du brêlage, des collets et des lanières, où les humains dépendaient des tiges et des fibres végétales qu'ils trouvaient dans la nature, de même que des boyaux, des tendons et du cuir brut provenant des carcasses d'animaux. Toutes ces haches en silex découvertes par les paléontologues étaient jadis munies de manches en os ou en bois qui se sont décomposés et ont disparu depuis longtemps, de même que le cordage qui attachait ces deux pièces. Certains nœuds remontent à aussi loin que 100 000 ans, mais il ne subsiste aucune preuve tangible de leur existence.
 
Il existe cependant des preuves circonstancielles, basées sur l'observation, au XXe siècle, de tribus vivant pratiquement comme à l'âge de pierre, que les premiers humanoïdes - qui, bien que primitifs, étaient loin d'être simples d'esprit -connaissaient probablement le demi-nœud et le nœud coulant, de même que le nœud de vache et le nœud plat. Les derniers habitants des cités lacustres suisses de l'âge de pierre fabriquaient des cordages, en plus d'être d'habiles tisserands. L'un des plus anciens nœuds jamais retrouvés a été découvert lors de l'excavation d'un site submergé sous 3 m (10 pi) d'eau de mer au large des côtes du Danemark. À un hameçon vieux de 10 000 ans était rattaché un bout de tendon ou de boyau au moyen d'un nœud connu de nos jours sous le nom de demi-clef à capeler (ou nœud de cabestan). En 1923, à Antrea (région de la Finlande d'avant-guerre), on a retrouvé dans une tourbière un morceau de filet de pêche intact, qui datait, selon les scientifiques, de 7200 av. J.-C.
 
Les antiques civilisations d'Égypte, de Grèce et de Rome avaient toutes leurs fabricants de cordages, mais ce sont les nœuds, qui permettent aux cordages de jouer leur rôle, qui justifiaient leur coût de fabrication très élevé. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains savaient exécuter une série de nœuds très complexes dans le cadre d'activités aussi diverses que la navigation à voile, la construction, les campagnes militaires, la chirurgie et l'arpentage (une corde sur laquelle on a effectué 12 nœuds équidistants peut se déployer pour former un triangle rectangle dont les 3 côtés comportent 3, 4 et 5 parties égales).
 
Entre 1600 et 1200 av. J.-C, les Mycéniens, première civilisation hellénique, pourraient avoir inventé la pêche à la mouche. Plus tard, de l'autre côté de la Méditerranée, Cléopâtre, reine d'Égypte (vers 68-30 av. J.-C), excellait à la pêche à la ligne, semble-t-il, et, osons-nous le supposer, nouait elle-même ses agrès. Des nœuds exécutés dans du crin de cheval, des boyaux et de la soie pour la pêche à la ligne ont été mentionnés plus tard dans certains textes d'adeptes de ce sport, telle Dame Juliana Berners (ou Barnes), prieure de Sopwell, au xve siècle, puis, au xvne siècle, par certains gentilshommes tels Gervase Markham, Robert Nobbs, Robert Venables et Izaak Walton.
 
De nombreuses cultures primitives, de l'Arctique au Pacifique Sud, utilisaient des cordes nouées pour marquer les dates importantes, les événements et la généalogie des individus, raconter des histoires et des légendes populaires (au moyen de figurines connues sous le nom de «jeux de ficelle»). Elles servaient aussi de repères mnémotechniques lors des prières et de la confession ainsi qu'à enregistrer les échanges commerciaux et à dresser les inventaires. Les administrateurs incas, les percepteurs hawaïens, les Amérindiens, les Polynésiens et les anciens Hébreux utilisaient tous des nœuds au lieu de registres écrits. Le chapelet et l'abaque (règle à calculer) ont probablement pour ancêtres des cordes nouées.
 
Les nœuds ont également acquis une connotation symbolique. Les gens superstitieux croyaient qu'ils possédaient des vertus curatives (contre les verrues, par exemple) ou le pouvoir de tuer. Les charlatans étaient jugés pour avoir envoûté les gens crédules en pratiquant la sorcellerie des nœuds, crime qui méritait, selon le philosophe grec Platon (vers 428-347 av. J.-C), d'être puni de mort - selon ce qu'il a écrit dans Les Lois.

Les ingénieurs militaires romains de la fin de la période républicaine avaient inventé des techniques de construction perfectionnées pour construire, à l'aide de bois et de cordes, des ponts enjambant des rivières.
 
Un trépied était érigé sur un radeau fait de billes. L'un des côtés constituait une glissoire dans laquelle une lourde charge retenue par une corde pouvait glisser.
 
Après avoir hissé la charge en haut de la glissoire, les ingénieurs la relâchaient pour qu'elle s'abatte sur la tête d'un pieu. En répétant cette opération à plusieurs reprises, le pieu finissait par s'enfoncer dans le lit de la rivière à l'angle approprié.
 
On reliait ensuite chaque paire de pieux au moyen de poutres en croix afin de former un chevalet pouvant supporter des poutres posées dans le sens de la longueur, en travers desquelles étaient fixées les planches formant la surface du pont. Cette opération exigeait une multitude de nœuds et de brêlages.



L'essor des nœuds marins
 
En général, les Romains n'étaient pas de grands navigateurs, mais leur maîtrise des cordages et des nœuds a permis à leurs marchands de dominer le commerce maritime méditerranéen.


Les Vénitiens du Moyen Âge possédaient un vaste empire maritime qu'ils préservaient avec âpreté au moyen d'une flotte de navires gréés à partir d'une imposante corderie munie d'ouvertures en forme de gargouilles. On passait les cordages nouvellement fabriqués par ces ouvertures pour les laisser tomber directement sur le quai, où les gréeurs s'en emparaient pour équiper les navires. Depuis longtemps, on associe nœuds et bateaux. Lorsque les canots rudimentaires creusés à même le bois et les radeaux sont devenus trop gros et trop lourds pour être mis à gué entre les expéditions, on a eu besoin d'ancres ou de câbles d'amarrage pour les maintenir en place dans l'eau. Par ailleurs, les premiers voiliers nécessitaient des étais et des haubans pour consolider et assujettir leur unique mât, ainsi que d'autres cordages pour hisser et orienter leur fruste voile carrée.
 
Ce gréement, déjà très fiable, a gagné en complexité et en raffinement à mesure que les expéditions sont devenues plus ambitieuses. Depuis les lacs et les rivières, en passant par les estuaires jusqu'aux mers et aux océans, les nœuds ont gagné en polyvalence pour répondre aux exigences croissantes. Quiconque prenait la mer, pour quelle que raison que ce fût, qu'il s'agisse de
 
pêcheurs en haute mer ou de marchands, de contrebandiers ou de percepteurs, devait connaître les cordages et les nœuds. Au XVème siècle, les mâts et les espars d'un lourd navire de guerre muni de 74 canons ou ceux d'un rapide clipper chinois au profil élancé croulaient sous plusieurs tonnes de gréement, équivalant à au moins 48 km (30 mi) de cordage. Mais cette époque de navigation commerciale et militaire, que d'aucuns considèrent avec nostalgie en imaginant (à tort) que tous les marins avaient les doigts comme des épissoirs et les cheveux comme du fil de caret, a duré à peine cent cinquante ans. Ainsi, au cours du dernier millénaire, pour chaque nœud confectionné en mer, un autre l'était sur le plancher des vaches. Les cordages et les nœuds ont permis aux mineurs de sonder les cavernes les plus profondes à la recherche de charbon et de minerai, ainsi qu'aux marchands et aux explorateurs de traverser à pied avec leurs bêtes de somme les déserts, les montagnes et la jungle à la recherche d'objets rares et de trésors. Les cordages et les nœuds permettaient de remonter l'eau des puits dans des seaux et de fabriquer les palans avec lesquels on construisait des pyramides et des ziggourats, des châteaux et des cathédrales.

Grâce aux nœuds, les soldats britanniques défendaient victorieusement l'Empire contre ses ennemis avec leurs arcs, les cloches retentissaient pour sonner l'alarme ou annoncer des célébrations, les cerfs-volants volaient et le linge était étendu à l'extérieur pour sécher. Pendant que les chirurgiens perfectionnaient leurs techniques de suture, les artistes de cirque ravissaient leurs auditoires par des acrobaties plus audacieuses que jamais au trapèze ou sur la corde raide. Relieurs, cordonniers, meuniers, bouchers et boutiquiers en tous genres avaient tous besoin de connaître un ou deux nœuds utiles à leur métier, tout comme les fermiers, les fauconniers et les ramoneurs. Les tisserands, qui utilisaient des enchaînements de nœuds judicieusement placés sur leurs lourds métiers à tisser, nouaient les fils brisés au moyen du nœud de tisserand. Les rusés braconniers fabriquaient leurs propres filets, ce qui leur permettait d'éviter de les acheter au magasin local et d'alerter les autorités. Un piège à lapin d'une hauteur de 1 m (3 pi) pouvait être cent fois plus long et devait être suffisamment léger et compact pour qu'on le camoufle facilement. Les chasseurs utilisaient donc du fil léger et même de la soie (pour les oiseaux).
 
Cennino Cennini (né vers 1372) a écrit: «Pour confectionner le parfait pinceau [d'artiste], prenez de la soie de porc blanc, puis fixez-la à un bâton au moyen d'un nœud de soc de charrue. » Cinq cents ans plus tard, l'armée britannique ordonnait «... que les instructeurs mettent tout en œuvre pour que leurs hommes soient en mesure d'exécuter en toutes circonstances chacun des nœuds décrits ici.» (Instruction in Military Engineering - vol. I, 1er janvier 1870).

Les nœuds universels
 
Dans le Far West américain, les cow-boys tressaient des bandes de cuir brut afin d'en faire des harnais pour leurs chevaux, des lassos et des fouets. Ils réussissaient des nœuds aussi complexes que les bonnets turcs tant prisés des marins. Ils fabriquaient même des chaînes de montre en tressant du crin provenant de la queue de leurs chevaux, un art qu'ils avaient appris des vacqueros d'Amérique du Sud. Plus tard, le tresseur de cuir Bruce Grant écrivit que l'histoire de la propagation des nœuds espagnols pouvait ouvrir une perspective sur l'essor et l'évolution de la civilisation espagnole.
 
Certains nœuds de base sont probablement apparus spontanément dans diverses régions habitées de la planète. Par simple curiosité, quelqu'un a dû manipuler un morceau de matériau flexible pour voir ce qu'il pouvait en faire. « Bien des nœuds, en particulier les plus simples, semblent être universels sur le plan culturel», font remarquer Donald P. Ryan et David H. Hansen (A Study of Ancient Egyptian Cordage, British Muséum, 1987). Les autres nœuds ont dû se répandre au gré des échanges commerciaux et des conquêtes militaires.
 
On pourrait remplir une bibliothèque entière avec les centaines de publications anglaises consacrées aux nœuds, dont quelques-unes seulement sont encore sur le marché. Ajoutez à cela les adaptations et les réimpressions, ainsi que les traductions en d'autres langues, et vous aurez besoin d'étagères supplémentaires. En dépit de tous ces ouvrages, cependant, rares sont les experts vraiment compétents en matière de nœuds. R. M. Abraham (Winter Nights Entertainments, 1932) a fait la remarque suivante: «II est extraordinaire de constater à quel point l'homme moyen sait peu de chose sur l'art de faire des nœuds, même les plus simples.» Logan Persall-Smith (1865-1946) a confirmé cette observation avec humour: «Je serais prêt à donner ma vie pour un ami, mais qu'il ne me demande surtout pas de ficeler un paquet. » (The Penguin Dictionary of Modem Quotations, 1971). Cela est fort étonnant, car il s'agit d'une compétence facile à acquérir.

Au xvie siècle, le gréement des navires destinés à sillonner les mers était devenu un art qui allait encore se complexifier. Le port de Lisbonne, selon une gravure de Théodore de Bry.



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