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jeudi 1 décembre 2016
Cuisine pour tout
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Site Web
http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm
http://www.zpag.net/Cuisine/Cuisine.htm
http://www.zpag.net/
dimanche 27 novembre 2016
Tarte ganache au chocolat avec framboises
Croûte
1 1/3 tasse (325 ml) de farine tout usage Robin Hood
1/3 tasse (75 ml) de sucre glace
½ c. à thé (2 ml) de sel
½ tasse (125 ml) de shortening Crisco froid, en cubes
Ganache au chocolat
1 tasse (250 ml) de chocolat noir, haché (5 oz/150 g)
1 boîte (370 ml) de lait concentré sucré Eagle Brand
2 c. à table (30 ml) de beurre, ramolli
2 tasses (500 ml) de framboises fraîches
1. Croûte :
Préchauffer le four à 375 °F (190 °C).
Mettre la farine, le sucre et le sel dans le robot, ajouter le shortening et actionner par impulsions jusqu’à ce que le mélange commence à prendre.
2. Transférer la pâte dans une assiette à tarte de 9 po (23 cm) en pressant également au fond et sur les côtés de l’assiette.
Piquer la pâte avec une fourchette et réfrigérer pendant 30 minutes.
3. Faire cuire la pâte au four de 18 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’elle soit dorée.
La cacher d’un papier aluminium pendant les dernières minutes de cuisson afin de l’empêcher de trop brunir si nécessaire.
Laisser refroidir complètement, 30 à 40 minutes.
4. Ganache au chocolat :
Dans une casserole à fond épais, faire chauffer le chocolat et le lait concentré sucré sur feu moyen faible en remuant continuellement, jusqu’à ce que le chocolat soit fondu et lisse, de 3 à 5 minutes.
5. Incorporer le beurre en remuant jusqu’à ce qu’il soit fondu et verser dans la croûte préparée.
Garnir de framboises fraîches.
Réfrigérer jusqu’à ce que la garniture soit prise, environ 4 heures ou toute la nuit.
http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm
1 1/3 tasse (325 ml) de farine tout usage Robin Hood
1/3 tasse (75 ml) de sucre glace
½ c. à thé (2 ml) de sel
½ tasse (125 ml) de shortening Crisco froid, en cubes
Ganache au chocolat
1 tasse (250 ml) de chocolat noir, haché (5 oz/150 g)
1 boîte (370 ml) de lait concentré sucré Eagle Brand
2 c. à table (30 ml) de beurre, ramolli
2 tasses (500 ml) de framboises fraîches
1. Croûte :
Préchauffer le four à 375 °F (190 °C).
Mettre la farine, le sucre et le sel dans le robot, ajouter le shortening et actionner par impulsions jusqu’à ce que le mélange commence à prendre.
2. Transférer la pâte dans une assiette à tarte de 9 po (23 cm) en pressant également au fond et sur les côtés de l’assiette.
Piquer la pâte avec une fourchette et réfrigérer pendant 30 minutes.
3. Faire cuire la pâte au four de 18 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’elle soit dorée.
La cacher d’un papier aluminium pendant les dernières minutes de cuisson afin de l’empêcher de trop brunir si nécessaire.
Laisser refroidir complètement, 30 à 40 minutes.
4. Ganache au chocolat :
Dans une casserole à fond épais, faire chauffer le chocolat et le lait concentré sucré sur feu moyen faible en remuant continuellement, jusqu’à ce que le chocolat soit fondu et lisse, de 3 à 5 minutes.
5. Incorporer le beurre en remuant jusqu’à ce qu’il soit fondu et verser dans la croûte préparée.
Garnir de framboises fraîches.
Réfrigérer jusqu’à ce que la garniture soit prise, environ 4 heures ou toute la nuit.
http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm
samedi 26 novembre 2016
Beignes à la levure
Recette complète
1 1/2 tasse de lait à la température de la pièce
2 œufs
1/2 tasse de graisse fondue
1 tasse de sucre
1 enveloppe de levure
1/4 tasse d’eau tiède
5 tasses de farine
Pincée de sel
Muscade
Demis-Recette
3/4 tasse de lait à la température de la pièce
1 œuf
1/4 tasse de graisse fondue
1/2 tasse de sucre
1 enveloppe de levure
1/4 tasse d’eau tiède
2 1/2 tasses de farine
Pincée de sel
Muscade
Méthode
1. Battre les œufs, ajouter le sucre et le sel. Battre encore.
2. Ajouter le lait à la température de la pièce ainsi que la graisse fondue.
3. Dissoudre la levure dans l’eau tiède. Ajouter au premier mélange.
4. Tamiser la farine et le sel et verser graduellement dans la préparation liquide pour en faire une pâte pas trop molle. Couvrir le plat et laisser lever au double de volume.
5. Rouler la pâte et tailler les beignes à l’emporte-pièce. Les couvrir d’un linge sec et les laisser lever au double.
6. Cuire à la grande friture. Égoutter.
http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm
Pain de blé entier
Version 1
Ingrédients
½ tasse d'eau tiède
1 c. à thé de sucre
¼ de c. à thé de gingembre
2 sachets de levure sèche active
1 ¾ tasse d'eau chaude
5 c. à table de mélasse ou de miel liquide
1 ½ c. à thé de sel
3 c. à table de beurre fondu
1/2 tasse de lait en poudre non dilué
2 tasses de farine
4 tasses de farine de blé entier
Préparation
Verser dans un bol une demi - tasse d'eau tiède, y dissoudre le sucre, ajouter le gingembre et saupoudrer la levure.
Mêler.
Laisser reposer 10 minutes.
Dans un autre bol, mélanger l'eau chaude, la mélasse ou le miel liquide, le sel, le beurre et le lait en poudre.
Bien mélanger.
Incorporer la préparation de levure et 2 tasses de farine.
Bien battre, ajouter le reste de la farine, soit 4 tasses.
Pétrir 10 minutes.
Laisser doubler le volume, 1 ½ heure environ.
Dégonfler et diviser en deux.
Placer dans des moules graissés et enfarinés.
Laisser lever encore 1 ½ heure.
Cuire au four à 350°F, 45 à 55 minutes.
Version 2
Pain de blé entier "maison"
Ingrédients
3 tasses d'eau
¼ de tasse de sucre
2 c. à thé de sel
2 c. à table de mélasse
2 c. à table de graisse
2 ½ c. à thé de levure sèche
5½ tasses de farine de blé entier
1½ tasse de farine blanche
Préparation
Faire gonfler la levure dans une demi tasse d'eau tiède sucrée avec 1 c. à thé de sucre.
Mettre le sucre, la graisse, le sel et la mélasse dans un bol, ajouter la farine pour en faire une pâte claire, ajouter la levure.
Mettre ¾ de tasse de farine de blé et pétrir environ 5 min.
Laisser lever une demi-heure, abaisser la pâte.
Laisser lever au double du volume, mettre dans les moules.
Laisser lever et cuire au four à 350°F, pendant trois quarts d'heure ou selon la grosseur du pain.
vendredi 25 novembre 2016
Les sentiments
Les personnes à dominantes kinesthésique :
Elles vivent le monde au travers de « leur sentiments ». leurs émotions passent avant leur pensé. Affectives, toujours à l’écoute des autres, elles vivent par et pour les autres.
Bon public, elle est attirée par tous loisirs, à la condition que ceux-ci dégagent des émotions. Elles se laissent facilement submerger par leurs émotions lors de la vision d’un film triste ou émouvant. Adorant les grandes histoires sentimentales littéraires, elles aiment les sports de contact ou de sensation ( judo, équitation ,…), les activités de toucher ( poterie, ..).
Elles adorent les soirées en famille, entre amis ou une ambiance chaleureuse les remplit de joie. Elles parlent souvent avec un rythme lent et un « vocabulaire riche en mots à connotation émotionnelle ». Elles illustrent leur propos par des descriptifs concrets. Face au public, alors que l’émotion les trouble, elles ont tendance pour se rassurer à toucher quelque chose, la table, un stylo, une feuille.
Dans la vie professionnelle, ce sont des personnes qui par nature se passionne pour les autres, en les aidant (domaine médical, associations caritatives,..) ou en les rapprochant (métier de la communication). Elles sentent les problèmes, savent écarter les obstacles ou démêler les conflits.
Ressentant la vie, les kinesthésiques ont des capacités pour sentir les marchés (valeur mobilière, art,..) cet instinct, source de réussite, peut leur jouer des tours, car leur analyses repose sur des ressentis irrationnels plus que sur des faits objectifs. Ce sont rarement des experts (la technique ne dégage pas suffisamment d émotions !) mais très souvent des managers. Dans cette dernière activité, ils font preuve de grande capacité dans l’écoute et la compréhension des équipes. Per contre, ils se laissent souvent « déborder par leur émotions », ce qui nuit à leur capacité de jugement.
Habillement - Le kinesthésique est sensible aux textures et privilégie le confort avant tout! Son apparence est relaxe et décontractée.
Regard -. Le kinesthésique regarde vers le bas, comme concentrée dans son monde intérieur, son champ visuel est ainsi limité. C'est celui qui croise un ami sans le voir!
Gestuelle - Le “body langage” L'attitude relaxe du kinesthésique est facile à repérer. Il s'assoit vers l'arrière dans une pose confortable. Ses mouvements sont arrondis, ses paumes souvent vers le haut. Il aime toucher son interlocuteur et par conséquent se tient souvent près de l'autre quand il est debout.
Mémorisation - Le kinesthésique a une mémoire sensuelle qui associe des souvenirs à une odeur, une sensation, une ambiance. Il retient mieux ce qu'il a expérimenté.
Tempérament - Le kinesthésique est branché sur le "feeling". Il est imprévisible et imaginatif.
Prise de décision - Le kinesthésique a énormément de difficulté à prendre une décision et peut changer d'idée maintes fois ou regretter son choix après coup.
Les personnes possédant un système de représentation kinesthésique perçoivent les choses à travers leur corps et leurs actions.
Ils sont extrêmement intuitifs et pour eux, l’atmosphère et la possibilité de participer sont importantes. Ils ont besoin de mouvements et d’actions afin de penser clairement. L’ordre des choses n’est pas essentiel pour eux. Les personnes kinesthésiques sont détendues lorsqu’elles parlent, bougent et font des signes. Elles parlent assez lentement et savent tirer parti des pauses. En tant qu’auditeurs, ces personnes sont impatientes car elles ont besoin d’action. Les personnes kinesthésiques apprécient les activités et les mouvements ; elles prêtent attention à ce qui se passe autour d’elles. D’autre part, les personnes kinesthésiques ont besoin de temps car elles doivent examiner les choses sous tous leurs aspects. Les personnes kinesthésiques aiment le contact et être proche des autres. Elles remarquent l’atmosphère et le mobilier inconfortable, ainsi que s’il fait chaud ou froid. Lorsqu’elles parlent, les personnes kinesthésiques ne maintiennent pas un contact visuel très intense avec leurs interlocuteurs. Lorsqu’elles décrivent ce qu’elles ont fait, les personnes kinesthésiques parlent de leurs actions.
Leur meilleure façon d’apprendre est d’agir et de se souvenir des impressions et des actions. Lorsqu’elles essaient de se souvenir de choses, elles ont souvent tendance à marcher et à faire des gestes
Le trouble bipolaire
Le trouble bipolaire (ou trouble maniaco-dépressif1; anciennement classifié sous les termes de psychose maniaco-dépressive1 (PMD) ou maladie maniaco-dépressive (MMD)) est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant de périodes d’excitation marquée (manie) à des périodes de mélancolie (dépression). Les individus faisant l'expérience d'épisodes de manie font également l'expérience de symptômes, d'un état mixte ou d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en même temps2. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité ; mais, chez certains individus, la dépression et l'excitation peuvent rapidement alterner.
L’humeur est une réaction affective fondamentale se manifestant sur trois plans. Tout d’abord, elle donne une coloration agréable ou désagréable aux événements que nous vivons ; ensuite elle influence notre façon de ressentir, penser et agir ; enfin, l’humeur influence le niveau d’énergie de notre organisme. L’humeur de chacun dépend de multiples facteurs, autant « internes » qu’« externes » : les événements vécus et les ambiances psychiques et interrelationnelles liées à l’histoire personnelle. L’humeur dite « normale » fluctue donc vers le haut ou vers le bas, mais ces variations restent limitées en durée et en intensité ; elles constituent généralement une réponse à des événements particuliers et n’empêchent pas l'individu de fonctionner.
Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de troubles de l’humeur. Le trouble bipolaire est un trouble mental qui touche la régulation et l’équilibre de l’humeur. Les individus qui en souffrent sont sujets à des fluctuations d’humeur excessives, voire extrêmes, sans qu’il y ait forcément un événement extérieur déclenchant. Elles réagissent souvent de façon disproportionnée à cet événement, s'il y en a.
Les individus bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : il est question d’hypomanie (hypo- signifie « moins que » ou « sous ») si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et d’un « état maniaque » si elle est très importante6. Mais les individus présentant un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes durant lesquelles leur humeur est particulièrement basse - il est alors question d’« état dépressif » modéré ou sévère. Tous les individus bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c’est surtout la présence dans leur histoire d’une période où l’humeur est « anormalement haute » qui doit faire évoquer le diagnostic. Néanmoins, les périodes d’humeur haute et d’humeur basse alternent le plus souvent, entrecoupées de périodes d’humeur normale. Le terme "bipolaire" renvoie à la manie et à la dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l’humeur oscille. L’oscillation spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’un individu à un autre. En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter.
La dysthymie
La dysthymie est un type de dépression moyenne. La dysthymie étant un trouble dépressif, les patients peuvent en faire l'expérience durant plusieurs années avant d'être diagnostiquée (si aucun symptôme apparent ne survient).
En guise de résultat, les patients peuvent croire que la dépression fait partie de leur caractère, et ne parlent ainsi pas de leurs symptômes à leur docteur, famille ou amis.
La dysthymie ou trouble dysthymique est une forme de dépression atténuée et chronique produisant une souffrance significative. Ce terme a été introduit en 1980 dans le DSM-III.
Auparavant, ces troubles ont été tantôt considérés comme des troubles de l'humeur, tantôt comme des troubles de la personnalité : on a parlé par exemple de « névrose dépressive ».
On peut en rapprocher également certains troubles névrotiques comme la neurasthénie ou la psychasthénie.
L'histoire des sucres
L'origine des sucres
La récolte de la sève d'érable est certainement une des plus vieilles traditions de notre pays. Les Amérindiens pratiquaient déjà cette activité avant l'arrivée des Européens dans la vallée du Saint-Laurent. Ils faisaient une entaille à l'aide d'un tomahawk et fixaient un copeau de bois pour y acheminer la sève dans un récipient d'écorce pour finalement la faire bouillir dans des contenants d'argile.
À l’origine les Amérindiens ont remarqué qu’au printemps plusieurs animaux avaient un rituel autour d’un arbre en particulier, l’érable. Les écureuils montaient dans des érables et ils allaient toujours aux mêmes endroits dans les mêmes érables plusieurs fois par jours et léchaient l’écorce. Certain oiseaux fessaient de même, ils perçaient plusieurs petits trous à la base des érables et revenaient plusieurs fois par jour visiter ces petits trous.
Les Amérindiens se sont aperçurent que les animaux « entaillaient » cet arbre en particulier et qu’il y avait là une source de nourriture potentiel.
Nos ancêtres et les sucres
Sur place "à côté d'un campement passager", l'habitant installe d'abord de grands bacs suspendus à des perches, sous lesquels il fera le feu. Il pratique alors une incision, au moyen de la hache ou de la gouge, aux érables alentours du campement. La sève s'égoutte le long d'une goutterelle de cèdre dans un baquet de bois. Pour ramasser la sève, il s'aide du joug et de deux tonneaux pour courir les érables.
La construction
C'est au XIX siècle que la cabane traditionnelle a vue le jour. Lorsque le colon "monte aux sucres", il doit prévoir en plus de la cabane à bouillir, une habitation pour lui-même et ses aides ainsi qu'une autre pour abriter les chevaux. C'était une corvée réunissant tous les hommes disponibles dans le proche voisinage pour une tâche commune. Les colons passaient d’un terrain à l’autre pour « centre » aider.
L'entaillage
L'acériculteur perce un trou de cinq cm de profondeur dans le tronc de l'érable avec une mèche de un cm de diamètre et y insère un chalumeau à coup de marteau. Il y accroche un seau pouvant contenir une dizaine de litres d'eau et c'est ensuite l'écoulement de la sève dans l'entaille à partir des petits vaisseaux.
La cueillette
Des nuits froides où la température descend sous le point de congélation et des jours chauds où le soleil réchauffe les arbres, voilà ce qui réveille la sève riche des sucs de l'hiver. Il ne reste qu'à courir les érables pour ramasser l'eau sucrée fraîchement coulée dans les petites chaudières. La cueillette s'effectue à l'aide d'un traîneau surmonté d'un grand tonneau de bois tiré par un cheval.
Le bouillage
Pour fabriquer le sirop, la seule opération nécessaire est de faire bouillir l'eau d'érable dans l'évaporateur. La sève d'érable contient en moyenne 97.5% d'eau et 2.5% de sucre. Au premier dégel du printemps la sève est plus sucrée. L'eau en bouillant dégage un arôme unique et se transforme d'abord en sirop, en tire puis en sucre. Pour éviter que l'écume déborde de la bouilleuse, on y trempe une couenne de lard « pas recommander de nos jours ».
La récolte de la sève d'érable est certainement une des plus vieilles traditions de notre pays. Les Amérindiens pratiquaient déjà cette activité avant l'arrivée des Européens dans la vallée du Saint-Laurent. Ils faisaient une entaille à l'aide d'un tomahawk et fixaient un copeau de bois pour y acheminer la sève dans un récipient d'écorce pour finalement la faire bouillir dans des contenants d'argile.
À l’origine les Amérindiens ont remarqué qu’au printemps plusieurs animaux avaient un rituel autour d’un arbre en particulier, l’érable. Les écureuils montaient dans des érables et ils allaient toujours aux mêmes endroits dans les mêmes érables plusieurs fois par jours et léchaient l’écorce. Certain oiseaux fessaient de même, ils perçaient plusieurs petits trous à la base des érables et revenaient plusieurs fois par jour visiter ces petits trous.
Les Amérindiens se sont aperçurent que les animaux « entaillaient » cet arbre en particulier et qu’il y avait là une source de nourriture potentiel.
Nos ancêtres et les sucres
Sur place "à côté d'un campement passager", l'habitant installe d'abord de grands bacs suspendus à des perches, sous lesquels il fera le feu. Il pratique alors une incision, au moyen de la hache ou de la gouge, aux érables alentours du campement. La sève s'égoutte le long d'une goutterelle de cèdre dans un baquet de bois. Pour ramasser la sève, il s'aide du joug et de deux tonneaux pour courir les érables.
La construction
C'est au XIX siècle que la cabane traditionnelle a vue le jour. Lorsque le colon "monte aux sucres", il doit prévoir en plus de la cabane à bouillir, une habitation pour lui-même et ses aides ainsi qu'une autre pour abriter les chevaux. C'était une corvée réunissant tous les hommes disponibles dans le proche voisinage pour une tâche commune. Les colons passaient d’un terrain à l’autre pour « centre » aider.
L'entaillage
L'acériculteur perce un trou de cinq cm de profondeur dans le tronc de l'érable avec une mèche de un cm de diamètre et y insère un chalumeau à coup de marteau. Il y accroche un seau pouvant contenir une dizaine de litres d'eau et c'est ensuite l'écoulement de la sève dans l'entaille à partir des petits vaisseaux.
La cueillette
Des nuits froides où la température descend sous le point de congélation et des jours chauds où le soleil réchauffe les arbres, voilà ce qui réveille la sève riche des sucs de l'hiver. Il ne reste qu'à courir les érables pour ramasser l'eau sucrée fraîchement coulée dans les petites chaudières. La cueillette s'effectue à l'aide d'un traîneau surmonté d'un grand tonneau de bois tiré par un cheval.
Le bouillage
Pour fabriquer le sirop, la seule opération nécessaire est de faire bouillir l'eau d'érable dans l'évaporateur. La sève d'érable contient en moyenne 97.5% d'eau et 2.5% de sucre. Au premier dégel du printemps la sève est plus sucrée. L'eau en bouillant dégage un arôme unique et se transforme d'abord en sirop, en tire puis en sucre. Pour éviter que l'écume déborde de la bouilleuse, on y trempe une couenne de lard « pas recommander de nos jours ».
Temps de cuisson des gâteaux
TEMPÉRATURE DU FOUR
À chacun son four et sa personnalité.
Au préalable, mais vous avez du le lire des dizaine de fois, il faut toujours penser que tous les fours sont différents (et oui !). Chacun a sa personnalité (sans parler des four à gaz et au bois). Ils ne cuisent pas de la même façon ni à la même température et même ceux de la même marque, ont des fois des années d'ancienneté différentes qui changent la donne.
Et quand on pose la question à un chef sur les temps, souvent, s'il ne connaît pas le four il vous dira qu'il n'en sait rien mais ira vérifier l'aspect du gâteau régulièrement. C'est un peu votre relation personnelle et intime avec votre four et votre gâteau.
Donc, première règle empirique : adaptez toujours à votre four, selon votre expérience, ce que vous voyez dans le four...
Sachant que :
- La chaleur tournante est plus chaude de 10 à 15°C de plus que la chaleur statique et la température est plus homogène dans le four
- le four est plus chaud en haut (phénomène physique on n'y peut rien) car la chaleur monte. Si vous voyez donc que votre gâteau cuit trop vite mettez-le plutôt vers le bas. Ceci vaut aussi pour les pizza et le pain. Ceci dit si vous connaissez bien votre four, j'imagine que vous avez déjà trouvé vos petites règles.
Températures selon les gâteaux
Cela étant dit, il y a quand même des règles. Tout d'abord, il faut toujours faire préchauffer le four et enfourner que quand il est à la bonne température. C'est un élément essentiel (d'ailleurs toujours précisé dans les recettes) pour une bonne cuisson, couleur, texture et le respect des temps.
La plupart du temps on nous dit de faire cuire le gâteau à 350°F (180°C) et ça reste vrai bien sûr mais toujours approximatif car peut-être que votre four chauffe plus ou moins et donc il faudra augmenter/diminuer de 50°F (10°C) ou rallonger/diminuer de 5 à 10 minutes le temps de cuisson.
Températures selon les dimensions du gâteau
Un autre élément très intuitif dont il faut tenir compte est la dimension du gâteau. Je parle toujours de desserts maison avec des moules normaux pas pour 40 personnes hein.
Si votre gâteau n'a pas beaucoup de volume (par exemple un moule de 8-9 pouce (22-24 cm) et une pâte à 2 pouces(6 cm) de hauteur), la cuisson se fait à température classique autour de 350°F/180°C et ne sera pas longue (autour de 1/2 h).
En revanche quand vous avez un gâteau volumineux (par exemple un cake ou un grand gâteau au yaourt, donc hauts), je vous suggère de cuire à 300°F/160°C de manière à ce que la chaleur puisse arriver au coeur avant qu'il ne se forme une croûte. Il cuira plus longtemps (autour de 50 min)
Enfin, plus le gâteau est petit (pensez à des muffins par exemple) plus il faudra augmenter la température (autour de 400°F/200°C) et diminuer bien sûr les temps (pour éviter qu'ils ne sèchent). Étant plus petit la température arrive plus vite au coeur et il se forme une jolie croûte.
QUELS MOULES ?
Ainsi que vous pouvez l'imaginer, chaque moule conduit différemment la chaleur selon sa matière, son épaisseur et sa forme. Il faudra donc adapter la température et les temps de cuisson.
Le métal en général (inox, fer blanc) conduit mieux et plus rapidement la chaleur. Dans le métal clair le gâteau cuira un peu plus lentement que dans un moule en métal noir par exemple (question de reflet de la chaleur). Mieux vaut dans ce cas baisser un peu la température (autour de 50°F (10°C))
Les moules en aluminium jetables conduisent vite la chaleur et des fois trop vite du fais du peu d'épaisseur.
Adaptez donc les temps.
La céramique conduit bien la chaleur mais étant en général blanche et épaisse, la cuisson est un peu plus longue que dans un moule en métal ou silicone par exemple.
Le verre (pyrex) conduit bien la chaleur mais un peu plus lentement du fait de l'épaisseur.
QUAND SAVOIR SI C'EST CUIT ?
Cela dépend bien sûr des gâteaux, un fondant au chocolat demande un cuisson plus rapide (et est moins cuit) qu'un pain d'épices par exemple. Mais disons que vous pouvez tenir compte de ces aspects :
- le gâteau doit prendre c'est à dire que le pâte ne doit plus être liquide et il doit se former une petite croûte
- la surface doit être un peu souple et colorée (en général dorée)
- pour nombre de gâteaux moelleux où il faut une cuisson complète (cela ne vaut donc pas pour un fondant au chocolat où il y aura encore des traces, mais plutôt pour un cake ou une génoise), faire le test avec un cure-dent, une petite baquette de bois pour les brochettes qui est plus longue ou la pointe d'un couteau dans la pâte : ils doivent ressortir secs, sans traces de pâte.
jeudi 24 novembre 2016
Mayonnaise Maison
Ingrédients
1 oeuf
1 ml (1 /4 c. à thé) de moutarde sèche OU 5 ml ( 1 c. à thé) de
moutarde de Dijon
Ail finement haché, au goût (facultatif)
30 ml (2 c. à soupe) de vinaigre blanc OU de jus de citron
250 ml (1 tasse) d'huile végétale
Sel et poivre, au goût
Préparation
Dans un bol, fouettez l'oeuf, la moutarde, l'ail et le vinaigre.
Sans jamais cesser de fouetter, ajoutez
l'huile goutte à goutte jusqu'à ce gue la mayonnaise prenne, c'est-à-dire que l'oeuf et l'huile soient parfaitement amalgamés et que la
préparation soit homogène et onctueuse.
Dès cet instant, vous pouvez ajouter l'huile plus rapidement en
continuant toujours de fouetter.
Réfrigérez quelques heures avant d'utiliser.
Si la mayonnaise épaissit trop à votre goût, rajoutez un peu de
vinaigre ou de jus de citron.
Cette mayonnaise se conserve seulement 48 heures au
réfrigérateur.
lundi 21 novembre 2016
Tourtière du lac St-jean
Voir aussi Six-pâtes (ou cipaille ou cipâte)
Si désiré on peut ajouter des viandes sauvages
La différance entre la Tourtière du lac St-jean et le Six-pâtes consiste entre autre aux nombres de pâte à tarte utilisées:
2 pour la Tourtière du lac St-jean et au moins 4 pour le Six-pâtes.
Ingrédients:
2 livres de patate coupées en cube
1 oignon moyen
¾ livre bœuf en cube
¾ livre de porc en cube
4 à 5 tranches de lard salé haché fin
¼ c. à thé poivre sel au goût avec sel assaisonné
1 c. à soupe de bovril au bœuf
4 tasses d’eau froide
Mettre une pâte à tarte au fond d’un chaudron.
Mettre tout les ingrédients et couvrir d’une autre pâte à tarte.
Faire jaunir la pâte au four à 450 degrés f.
Mettre le couvercle et faire cuire de 3 à 4 heures à 250 degrés °F
Point de fusion des divers métaux
En tant que soudeur, l'un des facteurs les plus intéressants à connaître est le point de fusion des métaux que vous serez appelé à souder.
Vous appliquerez cette connaissance pour décider s'il est préférable de souder ou de braser deux métaux différents l'un à l'autre. S'il existe un écart considérable entre les points de fusion de chacun, vous saurez qu'il vaudra mieux braser parce que l'un sera peut-être en bas de son point de fusion lorsque l'autre fondra ou risquera de se volatiliser.
Le brasage, en évitant la fusion des deux métaux en cause, s'avérera alors le meilleur procédé à employer.
Afin de vous aider dans les cas de ce genre, nous avons préparé une liste de divers métaux où se trouve indiqué leur point de fusion.
Métaux
|
Point de fusion °F
|
Point de fusion °C
|
Acier (à moins de 0.15% de carbone) | 2700 | 1482 |
Acier à moyenne teneur en carbone (0.15 à 0.40%) | 2600 | 1427 |
Acier au manganèse | 2450 | 1343 |
Acier au nickel (3½%) | 2600 | 1427 |
Acier coulé | 2600 | 1427 |
Acier dur (0.40 à 0.70% de carbone) | 2500 | 1371 |
Acier inoxydable (18% chrome, 8% nickel) | 2550 | 1399 |
Acier inoxydable (18-8, à basse teneur en carbone) | 2640 | 1449 |
Aluminium coulé (8% cuivre) | 1175 | 635 |
Aluminium pur | 1218 | 659 |
Aluminium (5% silicium) | 1117 | 603 |
Argent | 1762 | 961 |
Bismuth | 520 | 271 |
Bronze au manganèse | 1598 | 870 |
Bronze (Tobin) | 1625 | 885 |
Chrome | 2740 | 1504 |
Cuivre décapé | 1981 | 1083 |
Cuivre électrolytique | 1981 | 1083 |
Étain | 450 | 232 |
Fer forgé | 2900 | 1593 |
Fer malléable. | 2300 | 1260 |
Fonte | 2300 | 1260 |
Laiton (cuivre jaune) | 1660 | 904 |
Métal Monel | 2400 | 1316 |
Molybdène | 4532 | 2500 |
Nickel | 2646 | 1452 |
Plomb | 620 | 327 |
Vanadium. | 3182 | 1750 |
Zinc (coulé ou laminé) | 786 | 41 |
Pâte à pizza maison
Temps de préparation: 10 min
Attente: 35 min
Rendement: 4 petites pizzas ou 4 tartes minces
Demi-Recette
|
|
250 ml (1 tasse) d'eau tiède
5
ml (1 c. à thé) de levure instantanée
5
ml (1 c. à thé) de sucre
500 ml (2 tasses) de farine
5
ml (1 c. à thé) de sel
|
125 ml (1/2 tasse) d'eau tiède
2,5 ml (1/2 c. à thé) de levure instantanée
2,5 ml (1/2 c. à thé) de sucre
250 ml (1tasse) de farine
2,5 ml (1/2 c. à thé) de sel
|
Préparation
1. Dans
un bol, mélanger l'eau, la levure et le sucre. Laisser reposer jusqu'à ce que la
préparation mousse sur le dessus, soit environ 5 minutes.
2. Dans
un autre bol, mélanger la farine et le sel. Creuser un puits au centre et
ajouter le mélange de levure. Mélanger à la fourchette jusqu'à ce que la pâte
forme une boule souple.
3.
Retirer la pâte du bol et la pétrir quelques minutes en farinant pour éviter
quelle ne colle.
4.
Déposer dans un bol et couvrir d'un linge propre. Laisser gonfler environ 30
minutes dans un endroit tiède, à labri des courants d'air, puis abaisser en 2
grandes pâtes ou 4 petites.
Cuire à
400° Fahrenheit
Se
congèle.
Voici mon groupe Facebook de cuisine, le groupe Cuisine pour tous
https://www.facebook.com/groups/914148922040774/
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vendredi 18 novembre 2016
Gâteau couronne au café
1. Pâte à gâteau
1/3 de tasse de
graisse 1/3 tasse de sucre 2 oeufs battus ½ c. à thé de vanille 1 2/3 tasse de farine |
3. à thé de poudre à pâte 2 c. à table de café instant sec réduit en poudre, ajouter à 2/3 tasse de lait. Sel |
Garniture du centre
2. Mélange de noix
½ tasse de beurre ramolli
¾ tasse de cassonade
¾ tasse de noix hachées
Mêler le tout
3. Méthode
Graisser un moule tubulaire ou rond
Mélanger la graisse et le sucre
Ajouter les oeufs et bien mélanger
Ajouter le mélange de café et de lait, bien mélanger
Ajouter un peu de sel et la vanille, bien mélanger
Mettre la poudre à pâte dans la farine
Ajouter la farine au mélange, bien mélanger
Verser la moitié de la pâte à gâteau dans le moule, bien répartir également dans le moule.
(si vous voulez, vous pouvez le séparé en trois mais avec un plus petit moule. En mettant une couche de mélange de noix entre chaque étage)
Ajouter la moitié du mélange de noix
Verser le reste de la pâte
Finir avec le reste du mélange de noix.
Cuir à 350°F de 25 à 30 minutes ou jusqu'à une petite baquette de bois en ressorte sec.
Glaçage
2 c. à table de café instant sec et réduit en poudre
2 c. à table d'eau chaude ou plus
1 noix de beurre fondu
1 tasse de sucre en poudre
Mêler le tout
Garnir avec des pacanes
http://www.zpag.net/Cuisine/Recette/recette.htm
Historique du nœud
Les nœuds existent depuis
que l'Homme est capable de faire de la corde. Et encore. Les nerfs ou la peau
d'animaux (babiche - pour les raquettes d'hiver amérindiennes), les racines ou
les lianes sont des cordes naturelles que l'Homme a su rapidement utiliser à bon
escient. Il est donc difficile de remonter dans l'histoire pour connaître
l'origine du nœud. On se doute que rapidement, l'Homme a utilisé le nœud pour
différents usages, ne serait-ce que pour s'attacher les cheveux ou ficeler
différents objets. Peu importe la civilisation, le nœud a toujours eu une grande
place.
C'est sur la mer que s'est
développé l'art du matelotage. La complexité des manœuvres sur un navire
exigeait des nœuds particuliers répondant à des critères bien précis :
efficacité, solidité et rapidité d'exécution. Au fil des voyages (et des
mésaventures), les marins ont su développer toute une expertise sur les nœuds et
les cordages. Parmi les nœuds qu'on peut mettre à leur actif : nœud de hauban,
nœud plat, nœud d'écoute et nœud de chaise. Malgré toute la technologie actuelle
sur les bateaux, lorsqu'un cabestan (winch), un enrouleur ou un hauban
métallique viennent à briser, les nœuds arrivent à la rescousse du marin averti.
Les nœuds ont eu d'autres
utilisés dans l'histoire. Par exemple, chez les Chinois, ils servaient à
compter. Puis ils se sont transformés en boulier. Ils s'en servaient aussi pour
mesurer le temps, en faisant brûler une ficelle nouée; le temps entre deux nœuds
indiquait l'heure. Le nœud a aussi pris un essor à travers le travail quotidien
des hommes. Chaque corps de métier a développé des nœuds qui sont utiles aux
types de travaux qu'ils effectuent. On a qu'à penser aux agriculteurs, aux
cordonniers, aux gens du cirque ou aux pompiers.
Les hommes des cavernes
faisaient des nœuds pour fabriquer les collets et les filets destinés à attraper
les animaux dont ils se nourrissaient. Les nœuds leur servaient également à
traîner et à soulever des charges ainsi qu'à étrangler leurs ennemis, les parias
de la tribu ou les victimes à sacrifier. Les corps momifiés découverts par les
archéologues dans les tourbières du nord de l'Europe ont tous le cou ligaturé
avec du fil noué. Ainsi, les nœuds précèdent l'histoire écrite. Le génie méconnu
qui a découvert le premier le nœud plat ou le nœud de chaise se range parmi ces
novateurs anonymes du fond des âges qui ont compris comment maîtriser le feu,
canaliser le vent et cultiver le sol, et qui ont inventé la roue (autant de
découvertes survenues après l'avènement des nœuds).
Longtemps avant l'âge du
bronze, du fer et de la pierre, il y a eu l'âge du brêlage, des collets et des
lanières, où les humains dépendaient des tiges et des fibres végétales qu'ils
trouvaient dans la nature, de même que des boyaux, des tendons et du cuir brut
provenant des carcasses d'animaux. Toutes ces haches en silex découvertes par
les paléontologues étaient jadis munies de manches en os ou en bois qui se sont
décomposés et ont disparu depuis longtemps, de même que le cordage qui attachait
ces deux pièces. Certains nœuds remontent à aussi loin que 100 000 ans, mais il
ne subsiste aucune preuve tangible de leur existence.
Il existe cependant des
preuves circonstancielles, basées sur l'observation, au XXe siècle, de tribus
vivant pratiquement comme à l'âge de pierre, que les premiers humanoïdes - qui,
bien que primitifs, étaient loin d'être simples d'esprit -connaissaient
probablement le demi-nœud et le nœud coulant, de même que le nœud de vache et le
nœud plat. Les derniers habitants des cités lacustres suisses de l'âge de pierre
fabriquaient des cordages, en plus d'être d'habiles tisserands. L'un des plus
anciens nœuds jamais retrouvés a été découvert lors de l'excavation d'un site
submergé sous 3 m (10 pi) d'eau de mer au large des côtes du Danemark. À un
hameçon vieux de 10 000 ans était rattaché un bout de tendon ou de boyau au
moyen d'un nœud connu de nos jours sous le nom de demi-clef à capeler (ou nœud
de cabestan). En 1923, à Antrea (région de la Finlande d'avant-guerre), on a
retrouvé dans une tourbière un morceau de filet de pêche intact, qui datait,
selon les scientifiques, de 7200 av. J.-C.
Les antiques civilisations
d'Égypte, de Grèce et de Rome avaient toutes leurs fabricants de cordages, mais
ce sont les nœuds, qui permettent aux cordages de jouer leur rôle, qui
justifiaient leur coût de fabrication très élevé. Les Égyptiens, les Grecs et
les Romains savaient exécuter une série de nœuds très complexes dans le cadre
d'activités aussi diverses que la navigation à voile, la construction, les
campagnes militaires, la chirurgie et l'arpentage (une corde sur laquelle on a
effectué 12 nœuds équidistants peut se déployer pour former un triangle
rectangle dont les 3 côtés comportent 3, 4 et 5 parties égales).
Les ingénieurs militaires
romains de la fin de la période républicaine avaient inventé des techniques de
construction perfectionnées pour construire, à l'aide de bois et de cordes, des
ponts enjambant des rivières.
Un trépied était érigé sur un
radeau fait de billes. L'un des côtés constituait une glissoire dans laquelle
une lourde charge retenue par une corde pouvait glisser.
Après avoir hissé la charge
en haut de la glissoire, les ingénieurs la relâchaient pour qu'elle s'abatte sur
la tête d'un pieu. En répétant cette opération à plusieurs reprises, le pieu
finissait par s'enfoncer dans le lit de la rivière à l'angle approprié.
L'essor
des nœuds marins
En général,
les Romains n'étaient pas de grands navigateurs, mais leur maîtrise des cordages
et des nœuds a permis à leurs marchands de dominer le commerce maritime
méditerranéen.
Les Vénitiens du Moyen Âge
possédaient un vaste empire maritime qu'ils préservaient avec âpreté au moyen
d'une flotte de navires gréés à partir d'une imposante corderie munie
d'ouvertures en forme de gargouilles. On passait les cordages nouvellement
fabriqués par ces ouvertures pour les laisser tomber directement sur le quai, où
les gréeurs s'en emparaient pour équiper les navires. Depuis longtemps, on
associe nœuds et bateaux. Lorsque les canots rudimentaires creusés à même le
bois et les radeaux sont devenus trop gros et trop lourds pour être mis à gué
entre les expéditions, on a eu besoin d'ancres ou de câbles d'amarrage pour les
maintenir en place dans l'eau. Par ailleurs, les premiers voiliers nécessitaient
des étais et des haubans pour consolider et assujettir leur unique mât, ainsi
que d'autres cordages pour hisser et orienter leur fruste voile carrée.
Ce gréement, déjà très
fiable, a gagné en complexité et en raffinement à mesure que les expéditions
sont devenues plus ambitieuses. Depuis les lacs et les rivières, en passant par
les estuaires jusqu'aux mers et aux océans, les nœuds ont gagné en polyvalence
pour répondre aux exigences croissantes. Quiconque prenait la mer, pour quelle
que raison que ce fût, qu'il s'agisse de
pêcheurs en haute mer ou de
marchands, de contrebandiers ou de percepteurs, devait connaître les cordages et
les nœuds. Au XVème siècle, les mâts et les espars d'un lourd navire de guerre
muni de 74 canons ou ceux d'un rapide clipper chinois au profil élancé
croulaient sous plusieurs tonnes de gréement, équivalant à au moins 48 km (30
mi) de cordage. Mais cette époque de navigation commerciale et militaire, que
d'aucuns considèrent avec nostalgie en imaginant (à tort) que tous les marins
avaient les doigts comme des épissoirs et les cheveux comme du fil de caret, a
duré à peine cent cinquante ans. Ainsi, au cours du dernier millénaire, pour
chaque nœud confectionné en mer, un autre l'était sur le plancher des vaches.
Les cordages et les nœuds ont permis aux mineurs de sonder les cavernes les plus
profondes à la recherche de charbon et de minerai, ainsi qu'aux marchands et aux
explorateurs de traverser à pied avec leurs bêtes de somme les déserts, les
montagnes et la jungle à la recherche d'objets rares et de trésors. Les cordages
et les nœuds permettaient de remonter l'eau des puits dans des seaux et de
fabriquer les palans avec lesquels on construisait des pyramides et des
ziggourats, des châteaux et des cathédrales.
Grâce aux nœuds, les soldats
britanniques défendaient victorieusement l'Empire contre ses ennemis avec leurs
arcs, les cloches retentissaient pour sonner l'alarme ou annoncer des
célébrations, les cerfs-volants volaient et le linge était étendu à l'extérieur
pour sécher. Pendant que les chirurgiens perfectionnaient leurs techniques de
suture, les artistes de cirque ravissaient leurs auditoires par des acrobaties
plus audacieuses que jamais au trapèze ou sur la corde raide. Relieurs,
cordonniers, meuniers, bouchers et boutiquiers en tous genres avaient tous
besoin de connaître un ou deux nœuds utiles à leur métier, tout comme les
fermiers, les fauconniers et les ramoneurs. Les tisserands, qui utilisaient des
enchaînements de nœuds judicieusement placés sur leurs lourds métiers à tisser,
nouaient les fils brisés au moyen du nœud de tisserand. Les rusés braconniers
fabriquaient leurs propres filets, ce qui leur permettait d'éviter de les
acheter au magasin local et d'alerter les autorités. Un piège à lapin d'une
hauteur de 1 m (3 pi) pouvait être cent fois plus long et devait être
suffisamment léger et compact pour qu'on le camoufle facilement. Les chasseurs
utilisaient donc du fil léger et même de la soie (pour les oiseaux).
Cennino
Cennini (né vers 1372) a écrit: «Pour confectionner le parfait pinceau
[d'artiste], prenez de la soie de porc blanc, puis fixez-la à un bâton au moyen
d'un nœud de soc de charrue. » Cinq cents ans plus tard, l'armée britannique
ordonnait «... que les instructeurs mettent tout en œuvre pour que leurs hommes
soient en mesure d'exécuter en toutes circonstances chacun des nœuds décrits
ici.» (Instruction in Military Engineering - vol. I, 1er janvier 1870).
Les
nœuds universels
Dans le Far West américain,
les cow-boys tressaient des bandes de cuir brut afin d'en faire des harnais pour
leurs chevaux, des lassos et des fouets. Ils réussissaient des nœuds aussi
complexes que les bonnets turcs tant prisés des marins. Ils fabriquaient même
des chaînes de montre en tressant du crin provenant de la queue de leurs
chevaux, un art qu'ils avaient appris des vacqueros d'Amérique du Sud. Plus
tard, le tresseur de cuir Bruce Grant écrivit que l'histoire de la propagation
des nœuds espagnols pouvait ouvrir une perspective sur l'essor et l'évolution de
la civilisation espagnole.
Certains nœuds de base sont
probablement apparus spontanément dans diverses régions habitées de la planète.
Par simple curiosité, quelqu'un a dû manipuler un morceau de matériau flexible
pour voir ce qu'il pouvait en faire. « Bien des nœuds, en particulier les plus
simples, semblent être universels sur le plan culturel», font remarquer Donald
P. Ryan et David H. Hansen (A Study of Ancient Egyptian Cordage, British Muséum,
1987). Les autres nœuds ont dû se répandre au gré des échanges commerciaux et
des conquêtes militaires.
On pourrait remplir une
bibliothèque entière avec les centaines de publications anglaises consacrées aux
nœuds, dont quelques-unes seulement sont encore sur le marché. Ajoutez à cela
les adaptations et les réimpressions, ainsi que
les traductions en d'autres langues, et vous aurez besoin d'étagères
supplémentaires. En dépit de tous ces ouvrages, cependant, rares sont les
experts vraiment compétents en matière de nœuds. R. M. Abraham (Winter Nights
Entertainments, 1932) a fait la remarque suivante: «II est extraordinaire de
constater à quel point l'homme moyen sait peu de chose sur l'art de faire des
nœuds, même les plus simples.» Logan Persall-Smith (1865-1946) a confirmé cette
observation avec humour: «Je serais prêt à donner ma vie pour un ami, mais qu'il
ne me demande surtout pas de ficeler un paquet. » (The Penguin Dictionary of
Modem Quotations, 1971). Cela est fort étonnant, car il s'agit d'une compétence
facile à acquérir.
Au xvie siècle, le gréement
des navires destinés à sillonner les mers était devenu un art qui allait encore
se complexifier. Le port de Lisbonne, selon une gravure de Théodore de Bry.
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